Sur le thème « Enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des Marocains résidant à l’étranger », une rencontre présidée par Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger et président du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique, en présence de Mohammed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de Abdelkrim Benatiq, ministre délégué auprès du Ministre des affaires étrangères et de la Coopération Internationale, chargé des marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration,s’est tenue le vendredi 16 juin au siège du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique.
Lors de cette rencontre, l’Instance Nationale d’Evaluation auprès du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique a présenté une étude réalisée en partenariat avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’Etranger, qui porte sur l’évaluation de l’impact de l’enseignement de la langue arabe et de la culture d’origine ELCO sur la maîtrise de la langue et sur la culture de la communauté d’origine marocaine.
Par ailleurs, un cadre référentiel a été signé par le Ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Etranger.
L’évaluation, quelques résultats
Réalisée dans trois principaux pays : France, Belgique et Allemagne, une enquête a été faite sur un échantillon de 1272 enquêtés âgés entre 18 et 45 ans, (72% ont moins de 30 ans.).
Selon l’évaluation, 84% des enquêtés ont déclaré que les motivations de l’apprentissage de la langue arabe tiennent à l’importance de cet enseignement pour eux, 81% ont expliqué que c’est pour apprendre le coran tandis que 65% estiment que c’est pour la préservation de la culture marocaine. Quant au degré de satisfaction de l’apprentissage de la langue et de la culture d’origine : 68% des enquêtés ont exprimé leur satisfaction, 85% ont déclaré que la langue arabe a contribué au renforcement de leur culture d’origine et 96% souhaitent que cet enseignement se poursuive dans l’avenir.
Les personnes enquêtées mettent en évidence la nécessité de résorber quelques déficits en termes de contenu des programmes et d’équipements. Ainsi, 67% pensent que les cours appellent une révision et qu’ils devraient être améliorés.
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