« Quand je peins c’est comme si je pleure » Fatima Hourri.
Les couleurs chaudes de ses toiles rappellent celles des collines du sud marocain où elle a grandi. Mariée à 16 ans, elle quitte Ouarzazate pour rejoindre son mari en France à 18 ans. Elle s’installe au bocage vendéen puis à Clisson.
En 1996, son fils Kamel meurt à l’âge de 20 ans dans un terrible accident de voiture. Fatima Hourri subit ce choc émotionnel et fait de la création artistique son arche de Noé pour survivre et affronter ce traumatisme. Pour elle, l’art est devenu une nécessité voire une thérapie pour extérioriser ses émotions.
A travers la simplicité de son style et la pureté de son geste, Fatima Hourri, autodidacte, représente la femme marocaine, tantôt avec son enfant, tantôt seule et tantôt en couple. Elle s’inspire de son enfance pour la création d’autres univers « Kasbah Bleue », « Touranja », « la porte du désert »…
Fatima Hourri a été récompensée par la Société académique « Arts-Sciences-Lettres », association créée en 1915 sous l’égide de René Flament et qui a été primée par l’Académie Française.
Nous avons eu cette interview avec Fatima Hourri